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O purgatório - meteram o inimigo dentro de portas

Trouvaille de l'Église romaine en son printemps médiéval, le dogme du Purgatoire était demeuré, jusque-là, singulièrement absent des sources bibliques et évangéliques. Il n'agrée guère par conséquent ni à la foi orthodoxe, ni à la critique calviniste. Il laissait quand même, aux yeux des croyants catholiques, un brin d'espoir pour de pauvres mortels, toujours acharnés à vouloir combattre pour changer le cours des choses.

Nous n'en sommes certes plus là. Car, au gré de ce chaotique an de grâce 2020, on est ainsi passé, du petit enfer fou du confinement chez soi, au statut plus raisonnable d'un semi cantonnement nous incitant à redécouvrir les beautés oubliées de notre hexagone.

Et, après ces mois interminables d'un été trop long, trop ensoleillé, trop beau, la fatalité du calendrier s'impose, aujourd'hui même. Revoici l'automne. Finies par conséquent, pour quelque temps, pour votre chroniqueur les ballades en Touraine, dans une campagne qu'il aime.

Brutalement revenu à la fois dans nos bases et dans la fraîcheur, nous allons tous pouvoir reprendre, par la plume, l'inventaire et le constat aigre-doux de nos sujets de mécontentements.

Il ne s'agit peut-être pas d'un enfer définitif et sans appel. On préférera se croire en un purgatoire dont on peut sortir un jour.

Au citoyen de jouer. À condition d'ouvrir les yeux.

Observons pour commencer une certaine torture qui nous est infligée. Elle passe pour la principale nuisance, aux yeux d'une part grandissante de l'opinion, dans toute l'Europe : elle résulte de l'incapacité manifeste des pouvoirs publics à gérer correctement la crise migratoire. Celle-ci semble bel et bien ressentie, – sinon par les associations humanitaires qu'on subventionne et par les réseaux qu'on ménage, mais par les autochtones qui en subissent les conséquences, – comme une invasion.

Ce 15 septembre, on pouvait parcourir Le Figaro, pour y repérer hélas une annonce de deuil dans le Carnet du Jour. Or, ce jour-là, lu en diagonal, ce bon gros journal bourgeois relatait, qu'à…

"Paris : des bandes rivales s'affrontent au mortier dans un parc pour enfants du 19e arrondissement - Des riverains, enfumés par les tirs, ont dû se réfugier dans une pharmacie avoisinante. Aucun individu n'a encore été interpellé dans les deux rixes survenues vendredi et samedi…"

Qui faut-il soupçonner ? Quelles institutions doit-on interpeller ?

On n'éprouve pas tout à fait l'impression de changer de sujet quand, ce 23 septembre on apprenait de façon quasi officielle qu'un "ministre français affirme : La question migratoire ne se règle qu'au niveau européen."[1]Quelle lucidité ! Quelle radicalité !

Hélas, Monsieur le Ministre, cette question ne paraît précisément pas en voie de règlement.

Quand les responsables régimistes, qu'ils siègent à Bruxelles, Berlin ou Paris, esquissent le jour des mesures restrictives, les petites pénélopes de gauche s'emploient en effet toutes les nuits à les détricoter.

L'homme qui s'exprimait ainsi s'appelle Gérald Darmanin, il intervenait sur France Inter, radio étatique dominée comme il se doit, "service public" oblige, par des journalistes de gauche.

On ne s'écarte pas non plus du sujet en constatant qu'il siège au gouvernement aux côtés d'un Dupont-Moretti, ministre de la Justice, qui fait les gros yeux et tonne de sa grosse voix que l'insécurité ne doit être envisagée que comme une illusion.

On ne s'éloigne pas non plus du problème en se demandant, comme chrétiens ou comme laïcs, pourquoi le même Darmanin a cru bon le 18 septembre, revêtu de sa casquette de ministre en charge des cultes, visitant cette grande mosquée de Paris construite dans les années 1920, à l'époque coloniale que l'on prétend effacer, de déclarer que:

"S’il y a une religion qui a moins de difficulté à travailler avec la République, c’est l’islam."

N'est-elle pas un peu discriminatoire cette affirmation ? C'est très mal, la discrimination, ça peut mener celui qui la pratique,  qui la flatte ou qui l'encourage, en correctionnelle et même en prison. Pas forcément en enfer. Disons : au purgatoire…

 

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